Nvidia ne veut plus qu’on touche aux tensions de ses cartes

Citation :

Nvidia ne prendra plus en charge en SAV les cartes ayant subi une modification de tension.

Lorsque l'on fait un investissement de plusieurs centaines d'euros dans une carte graphique dernier cri, il est très tentant d'essayer de tirer le maximum des possibilités de ce nouveau joujou. Ce qui pousse de nombreux consommateurs à s'adonner à l'overclocking, modifiant les fréquences de fonctionnement et les tensions appliquées aux cartes, pour maximiser leurs performances. Ceux qui ne savent (ou ne veulent) pas mettre les mains dans le cambouis pour procéder eux-mêmes peuvent s'orienter vers les modèles overclockés d'usine des partenaires des fabricants de GPU. Or, Nvidia - dans le cadre de son programme Green Light - a fait savoir qu'il souhaitait avoir davantage de contrôle sur la manoeuvre...

La technologie ayant ses limites, cela peut dans certaines mesures réduire la durée de vie des cartes graphiques, ce qui implique un retour en SAV chez le fabricant. Une situation qui ne plaît pas à Nvidia qui a ainsi demandé à ses partenaires de ne plus proposer de systèmes personnalisés modifiant les tensions des cartes sans lui avoir soumis au préalable chaque design pour validation. Nvidia explique sa décision par le fait qu'il y'a une limite physique au-delà de laquelle le silicium commence à se dégrader à travers une électromigration. Et le fabricant de GPU veut donc avoir un contrôle plus poussé sur la manière dont ses partenaires modifient les tensions appliquées à ses puces.

Reste à voir si, dans les faits, le SAV de Nvidia refusera à l'avenir purement et simplement d'intervenir dès qu'il suspectera une puce d'avoir été maltraitée ? Nvidia qui préconise donc la simple utilisation de sa technologie GPU Boost, qui garantit un overclocking automatique et contrôlé de la puce. "Empêcher les utilisateurs ou nos partenaires de modifier les tensions appliquées à nos cartes graphiques est logique dans la mesure où cela peut provoquer certaines anomalies, et empêcher de profiter de produits qui rendraient l'âme prématurément. Un comportement que nous ne pouvons tolérer. Nous travaillons dur à la sortie de nos produits pour que les cartes validées de nos partenaires tirent le meilleur de nos technologies, mais il y a certaines limites qu'il ne faut pas dépasser pour ne pas mettre en danger le matériel" conclut Nvidia.

Source : pcworld

lire entre les ligne: nvidia ne veux plus que l'o overclock notre 670 au clock d'une 680... si on veut la puissance d'une 680 faut payer 200-250$ de plus, meme si la chip est capable de le fournir!

fr0stx a écrit:

lire entre les ligne: nvidia ne veux plus que l'o overclock notre 670 au clock d'une 680... si on veut la puissance d'une 680 faut payer 200-250$ de plus, meme si la chip est capable de le fournir!

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C'est domage pour EVGA et leur EVbot

Mon avis a toujours été que si tu overclockes tu prends les risques toi mêmes, et si tu as un problème la compagnie Nvidia, Intel, amd ou autre n'a pas à payer pour tes erreurs.

Alors, il devrait y avoir une puce mémoire (quelques octets seulement) qui enrégistrerait la fréquence et le voltage maximum atteint. Alors, si la compagnie s'appercevrait que tu as utilisé ton appareil en dehors de fréquences et voltages standards, la garantie serait automatiquement annulée.

Comme c'est présentement, tout le monde paye pour les erreurs de ceux qui savent pas overclocker intelligemment, ce qui est la plupart des overclockers. Peut-être que les compagnies pourraient, alors, baisser les prix des composants.